Pedro Linares : Google Doodle rend hommage à un artiste mexicain « particulier mais enjoué »

Pedro Linares López était un artiste mexicain qui est célébré avec un Google Doodle à l'occasion de ce qui aurait été son 115e anniversaire. Il était connu pour ses sculptures d'animaux connues sous le nom d'alebrijes. Linares est décédé en 1992 et sa famille a contribué à maintenir son travail et son style artistique en vie au cours des années qui ont suivi.

Selon le blog Doodle de Google, Le Doodle d'aujourd'hui célèbre le 115e anniversaire d'un artiste mexicain qui a transformé ses rêves en réalité, Pedro Linares López. Ses sculptures d'animaux particulières mais ludiques connues sous le nom d'alebrijes sont appréciées dans le monde entier en tant que produits uniques de la tradition de l'art populaire mexicain. … Merci, Pedro Linares López, de nous avoir montré le pouvoir de l'imagination !

Emily Barrera / GooglePedro Linares Lopez est célébré avec un Google Doodle.

Le Doodle a été conçu par la Doodler Emily Barrera, selon Google. Elle a déclaré dans une interview sur le Doodle, que l'on peut voir ci-dessus, que les Alebrijes et la cartonería sont très emblématiques et représentatifs de la culture mexicaine. J'ai été ravi de créer un alebrije fantaisiste pour le Doodle de Pedro Linares. C'était aussi très gratifiant de faire quelque chose qui est fortement lié au Mexique, me faisant me sentir plus connecté à mon pays. Je trouve cela très magique et satisfaisant de créer un alebrije à partir de zéro, en utilisant votre imagination, plusieurs matériaux ménagers simples et vos mains pour fabriquer un objet physique. Travailler sur cet alebrije m'a fait admirer encore plus le beau travail de tous les cartoneros du Mexique.

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Barrera a ajouté que Pedro Linares a donné son nom aux alebrijes et a inspiré de nombreux autres à travers le pays à commencer à créer leurs propres alebrijes. Les alebrijes de Linares ont été fabriqués en mélangeant plusieurs parties du corps d'un animal, telles que l'utilisation d'un corps de serpent, d'un bec de coq, d'ailes de chauve-souris, de pattes de lézard, de cornes de taureau, etc., ayant pour résultat une créature unique. Je trouve son travail très intéressant et étrange, et je voulais lui rendre hommage en créant un alebrije en m'inspirant de ses pièces les plus emblématiques. Ses alebrijes ont tendance à afficher la bouche ouverte, montrant les dents pointues de la créature et la langue pointant vers l'extérieur, ils ont généralement des ailes, des griffes ou des sabots et ont des motifs et des couleurs très détaillés.

Voici ce que vous devez savoir sur Pedro Linares López :

1. Linares est né le 29 juin 1906 à Mexico, au Mexique, et ses parents étaient également artistes

Pedro Linares est né le 29 juin 1906 à Mexico, au Mexique. Son père était aussi un artiste et il a suivi ses traces. Linares a déclaré au Los Angeles Times en 1991 : Mon père était aussi un cartonero, mais il ne faisait que des masques, des petits chevaux, des choses très simples – il n'était pas un sculpteur de papier mâché. Ce que j'ai commencé est très différent de tout ce qui se faisait à l'époque.

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Selon le site Web du secrétaire mexicain de l'Éducation publique, sa mère et ses grands-parents étaient également des artistes et ont inspiré son travail. Son art original a été fait avec du papier, comme sa famille avait déjà fait des sculptures.

Mariposa Arts écrit , Après avoir gagné sa vie en fabriquant des piñatas (à briser) et des figurines de Judas (à brûler) lors de certaines fêtes, il est devenu cartonero, fabricant de figurines fantastiques en papier mâché et, finalement, l'inventeur de l'alebrije, le icône désormais mondialement connue et largement collectionnée de l'art populaire mexicain.

Manuel Aguilar, professeur d'histoire de l'art à Cal State Los Angeles, a déclaré au Los Angeles Times en 2016, c'est l'art le plus authentique, le plus vrai du peuple mexicain. C'est l'esprit de l'artiste qui est ancré dans ces pièces.

2. Linares a dit qu'il avait créé Alebrijes après avoir rencontré des créatures fantastiques dans un rêve de fièvre

Google écrit dans son article de blog sur Linares, En 1945, alors que Linares raconte l'histoire, il est tombé très malade et a dérivé dans un rêve fiévreux. Là, il a rencontré des créatures fantastiques qui ont crié à l'unisson une phrase absurde « Alebrijes ! » À sa guérison, il a entrepris de représenter ces êtres mythiques en sculpture. Les sculptures discordantes ont d'abord rencontré peu de succès, jusqu'à ce qu'au fil du temps, Linares affine ses alebrijes dans les combinaisons colorées de reptiles, d'insectes, d'oiseaux et de mammifères reconnus aujourd'hui dans les œuvres d'art Doodle d'aujourd'hui.

Doodler Emily Barrera a ajouté, Il existe différents types d'alebrijes créés à travers le Mexique, qui sont généralement fabriqués avec du papier mâché/cartonería ou de la sculpture sur bois. Alebrijes peut représenter des créatures fantastiques, des animaux, des humains, des squelettes, etc., mais pour ce Doodle spécifique, je voulais principalement me concentrer sur le travail de Pedro Linares.

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Linares a déclaré au Los Angeles Times en 1991, je les ai vus dans un rêve. Ils étaient très laids et terrifiants et ils venaient vers moi. J'ai vu toutes sortes de choses laides. Selon le Times, Linares dit qu'il a eu ce seul rêve vers la fin d'une longue maladie – il avait combattu des ulcères gastriques pendant 11 ans et, à un moment donné en 1945, on pensait qu'il était sur son lit de mort. Il dit que c'est alors qu'il était dans un état de coma de 24 heures, entouré de bougies, que les alebrijes sont nés.

Linares a ajouté : Ils étaient très laids. Ils n'étaient pas comme les calaveras. Les calaveras sont familières – nous sommes tous des calaveras en dessous, donc elles se sont très bien vendues. … Mais les gens ne voulaient pas acheter les alebrijes. Ils étaient trop laids. J'ai donc commencé à les changer et à les rendre plus colorées. Mais je n'arrêterais pas (les faire) juste parce que les gens pensaient qu'ils étaient laids.

3. Linares a été admiré par ses collègues artistes mexicains légendaires Frida Kahlo et Diego Rivera et a été tourné vers la gloire après avoir figuré dans un documentaire de 1975

Selon le guide des arts populaires mexicains, Le travail de Pedro Linares s'est vendu localement pendant de nombreuses années avec des clients comme Diego Rivera et Frida Kahlo jusqu'à ce qu'un film documentaire réalisé par Judith Bronowski en 1975 lui donne une renommée internationale. Le documentaire s'appelait Pedro Linares : Artesano de Cartón, qui se traduit par Paper Mache Artist.

Dans le film Pixar, Coco, les alebrijes étaient décrits comme des guides spirituels. Maintenant, ces nouvelles écrivent s, les Alebrijes ne sont pas vraiment quelque chose en quoi les Mexicains croient. En tant que guides spirituels dans l'au-delà, Pixar prenait simplement des libertés créatives avec un type d'art populaire très populaire au Mexique. Les Alebrijes ont différents éléments provenant de différents animaux tels que des corps de dragon, des ailes de chauve-souris, des dents de loup, des bois de cerf, des nageoires de poisson et des yeux de chien. Ils sont également peints avec des couleurs vives et présentent des motifs détaillés. Ils se présentent sous différentes formes, tailles et ont des visages qui présentent une gamme d'émotions. Vous n'en trouverez donc jamais deux qui se ressemblent exactement. Mais, ils ne sont toujours rien de plus que de l'art.

Les créations de Linares sont maintenant utilisées comme décorations lors des célébrations d'El Día de los Muertos, ou Jour des morts, selon Now This News.

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Selon Magia Mexica, Bronowski a ouvert un atelier pour Linares et sa famille dans les années 1980 après la popularité de son documentaire. Le site Web écrit que les artisans d'Oaxaca sont plus familiarisés avec les sculptures sur bois (plus spécifiques aux arbres de copal), c'est pourquoi les alebrijes sont maintenant plus connus et fabriqués avec ce matériau que ceux en carton.

4. Linares a reçu le prix national des arts et des sciences 1990 au Mexique 2 ans avant sa mort à l'âge de 85 ans

Linares a reçu le Prix national mexicain des arts et des sciences en art et traditions populaires en 1990. Avant sa mort, Linares a voyagé aux États-Unis et en Europe, exposant son art.

Patrick Polk, le conservateur de la section des arts populaires d'Amérique latine et des Caraïbes au Fowler Museum, a déclaré au Los Angeles Times en 2016, Vous avez ces impulsions dans les formes d'art traditionnelles mexicaines de personnes travaillant sur des animaux sauvages et des créatures étonnantes. Il existe des liens qui remontent à l'esthétique précolombienne et aux idées du surnaturel. Il y a des racines profondes et profondes.

Polk a ajouté : La capacité de l'artiste à évoquer des choses qui sortent de l'esprit, à présenter le fantastique. Pour défier les gens. Pour lui donner un sens et se délecter de la créativité. La capacité de façonner le fantastique. Ces créatures brisent ces frontières.

Linares est décédé le 26 janvier 1992 au Mexique. Les Alebrijes réalisés par Linares pour Kahlo et Rivera sont désormais chez eux au musée Anahuacalli, selon AD Magazine.

5. Les enfants et petits-enfants de Linares ont poursuivi son héritage en créant de l'art dans son style unique

Les enfants et petits-enfants de Linares ont suivi ses traces, continuant à créer de l'art dans son style fantastique et l'exposant dans des galeries du monde entier, selon le Los Angeles Times .

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Eli Barta a écrit en 2018 sur Mariposa Arts , De nos jours, ces créatures fantastiques sont fabriquées par des hommes et des femmes. La femme de Don Pedro a seulement aidé, mais ses trois fils Enrique, Felipe et Miguel ont appris l'art de leur père. Maintenant, dans la famille de Miguel Linares, c'est différent : sa femme Paula García fabrique des alebrijes et bien d'autres objets comme des calaveras ou des piñatas et crée elle-même des figures, généralement seule, depuis plus de quinze ans. Ses deux filles, Elsa et Blanca Estela, et son fils Ricardo, ont également appris l'art de fabriquer des figurines en carton. Blanca s'est mariée et a abandonné l'art pendant un certain temps, mais quelques années plus tard, elle s'est séparée et est retournée chez ses parents et à l'artisanat.

Ricardo Linares a confié à Estil Mexicano en 2015, j'ai commencé à m'intéresser aux Alebrijes à l'âge de 8 ans, cela m'intéressait car en moi il y avait beaucoup de curiosité. Mon père et mon grand-père m'ont toujours demandé de les aider et j'ai aidé à peindre, j'ai commencé à faire la chose la plus simple, qui était un magasin de jouets, des masques, des judas, des crânes, entre autres. Mon premier Alebrije… je ne l'ai plus. Je l'ai vendu à une enseignante nommée Eva Martínez, une collectionneuse d'art populaire, un jour en visitant l'atelier de mon grand-père elle a vu ma pièce, elle savait que c'était mon premier Alebrije et elle m'a demandé de la lui vendre et je la lui ai vendue . Des années plus tard, il m'a invité chez lui et m'a montré l'endroit où il l'avait, à partir de là j'ai ressenti quelque chose de très beau et j'ai vraiment aimé ce travail et j'ai commencé, j'ai commencé à créer.

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